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Bilans

Janvier 2009

Tableau mensuel...

 

 


Valeurs extrêmes mensuelles











Graphiques mensuel...

Explication  : Chaque graphique mensuel est composé de trois courbes


Température

Graphique température mensuelle

Humidité

Graphique humidité mensuelle

Pression atmosphérique

Graphique pression mensuelle

Précipitations

Graphique précipitations mensuelles

Vitesse du vent

Graphique vitesse vent mensuelle

Rafales de vent

Graphique rafales vent mensuelles

Direction du vent

Graphique direction du vent mensuelle


Rose des vents

Rose des vents


Distribution force du vent

Distribution vent

Bilan mensuel...


La vague de froid qui a touché les 2/3 nord de la France depuis Noël s'est accentuée en ce début de mois de Janvier 2009.  Il gèle jusque sur les littoraux de la mer du Nord.
Le 2 Janvier, un phénomène météorologique plutôt rare se produit sur l'agglomération parisienne : alors que le temps est totalement anticyclonique (1028 hPa relevés par la station Météomaxx), de la neige industrielle saupoudre le paysage francilien. La neige industrielle, ou neige urbaine, survient dans des zones où l'atmosphère est fortement polluée (à proximité d'usines polluantes, ou de grandes agglomérations). La vapeur d'eau et les fines particules rejetées dans l'atmosphère favorisent un phénomène de condensation, qui, par des températures proches de zéro, retombent au sol sous la forme d'une neige très fine. Or ce jour là, une nouvelle arrivée d'air froid arrive par la Normandie (-6°C à Deauville ; les 0°C sont atteint à Paris).
Le 4 Janvier, le froid s'accentue encore, les températures minimales descendent en dessous de -5°C sur les trois-quarts de la France (jusqu'à -18°C à Morteau dans le Doubs et -26°C dans le canton de Neuchâtel en Suisse). Dans le bassin parisien, les températures atteignent -10°C à Beauvais et jusqu'à -8°C en banlieue parisienne.
Le 5 Janvier, une perturbation neigeuse touche toute la moitié nord et l'ouest du pays. Il neige toute la journée sur l'Ile-de-France (5cm) et celle-ci tient jusque dans Paris.
Le 6 Janvier, le froid s'accentue encore : -7,1°C enregistrés par la station Météomaxx, -4°C dans le centre de Paris. Des chutes neige imprévues touchent Grenoble (6cm) et tout le Dauphiné. Il neige aussi abondamment sur Tarbes et l'arrière pays Niçois est touché par les flocons en soirée.
Le 7 Janvier, les températures baissent à nouveau, la température descend à -18°C sur le nord de l'Oise ainsi qu'à Houdan dans les Yvelines, la station de météo de Lonchamps (Paris) enregistre -12°C. Même au centre de la capitale le mercure descend jusqu'à -8/-9°C. A Sucy-en-Brie, la station  enregistre -8,6°C, ce qui est la température la plus basse relevée par la station Météomaxx depuis sa mise en service en Septembre 2007.
Dans le même temps, une grande partie des Bouches-du-Rhône, dont Marseille, est enseveli sous 20 à 30 cm de neige ce qui n'était pas arrivé depuis les hivers 1987, 1963 et 1941. L'agglomération marseillaise est paralysée, certains automobilistes sont bloqués durant plusieurs heures. Plusieurs dizaines de milliers sont ravitaillés par des colonnes de secours. 17 000 foyers sont sans électricité. Les transports en communs ainsi que les transports ferroviaires et aériens sont totalement paralysés toute la journée.
Dans la nuit du 7 au 8 Janvier, c'est au tour de Toulouse d'être paralysée par la neige (la couche est toutefois moins importante qu'à Marseille).  Une polémique s'installe alors sur l'organisation des pouvoirs publics en cas de crise. Les chutes de neige gagnent même la côte basque où la température maximale ne dépasse pas -2°C, ce qui n'était pas arrivé depuis l'hiver 1987.
Le 9 Janvier, une nouvelle invasion d'air froid  gagne le pays. Des chutes de neige ont lieu sur le Roussillon. La température descend sous les -5°C sur les trois-quarts du pays (jusqu'à -18,2°C dans l'Oise ;  -13,6°C dans les Yvelines).
Le 10 Janvier, toutes les régions allant de la Belgique au nord de l'Aquitaine ainsi qu'une partie du sud-est, de Midi-Pyrénées et du Sud de l'Aquitaine étaient enneigés.

A partir du 11 Janvier les températures remontent enfin de redeviennent de saison sur la plupart des régions. Cependant, le 14 Janvier au matin, des pluies verglaçantes paralysent la région Lyonnaise ainsi que l'est de la Lorraine. Il neige sur l'Alsace.

A partir de cette date, un puissant régime océanique doux et humide se met en place, barrant la route au froid sibérien.
Le WE des 23 et 24 janvier deux tempêtes frappent la France.
Le 23 Janvier, une dépression circule sur le sud de l'Angleterre et génère des vents forts sur les trois-quarts de la France, notamment sur le nord-est et dans la vallée du Rhône. Les rafales sont comprises entre 80 et 100Km/h (96km/h en région parisienne, 109Km/h à Lyon Satolas).
Le 24 Janvier, le scénario de 1999 se reproduit presque à l'identique, une dépression (Klauss) se creuse sur le proche atlantique et ravage tout le sud-ouest du Pays, le Languedoc-Roussillon et la Corse. 1,5 million de foyers sont sans électricité. Les dégâts sont évalués à 3 milliards d'euros. Cette tempête ravage également le Nord de du Portugal et de l'Espagne ainsi que l'ouest et le sud de l'Italie. Malgré l'alerte rouge déclenchée la veille au soir, on compte 28 morts sur l'ensemble de la zone touchée, dont 12 en France.
Les rafales de vent  maximum mesurées sont de :
- 216 km/h dans la principauté d'Andorre
- 191 km/h au Cap Béar (66)
- 183 km/h à Perpignan (66)
- 172 km/h au Cap Ferret (33) et à Biscarosse (40)
- 161 km/h à Bordeaux (33)
- 152 km/h à Leucate (11)
- 145 km/h à Mont-de-Marsan (33)
Dans les derniers jours de Janvier, des pluies abondantes (entre autre déversées par la tempête Klauss) occasionnent des inondations dans le bassin versant de la Garonne, ralentissant les réparations après le passage de la tempête.
D'autres crues sont observées dans les Ardennes.